Résumons donc pour ceux (en
Tunisie) qui n’ont pas tout suivi :
Deux bandes opposées, l’une
se réclamant anti-fasciste alors que l’autre se réclame du nationalisme
révolutionnaire, se croisent dans une vente privée et se tapent dessus.
Un « antifa » -
clément Méric – y trouve la mort.
Au déla du fait divers,
terrible et de la récupération politique écœurante, quelques indices à
contre-courant me semblent intéressants à souligner.
Le type issu de l’immigration,
qui vit en banlieue ( saint ouen) et qui mène une vie modeste est le type d’ « extrême
droite »
Le français de souche, qui
fait science po paris, et qui vient d’un milieu social plus intégré est d’ « extrême
gauche »
On se retrouve donc avec une
représentation à front renversé par rapport aux caricatures habituelles.
Mais tous les deux, aussi
révoltés soient ils, n’échappent pas à l’appel de la société de consommation,
aux marques étrangères et à la culture vestimentaire anglo-saxonne.
Pas très cohérent, ni d’un
point de vue anti-impérialiste de gauche ni nationaliste de droite.
Bref, paix à son ame.
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