Assez d'actes, des paroles!!

lundi 31 décembre 2012

La beaufitude à la tunisienne: N°2

Ibrahim el Gassas: Nouveau venu de la politique tunisienne. Il incarne à lui tout seul le mot "populisme".
Il est la "Nadine Morano" de la tunisie, c'est dire!!!
Bref, c'est un clown qui s'est bien trouvé un rôle à sa mesure au sein du grand cirque de la constituante.
Mais comme tout idiot utile, il est allé à la soupe chez nide2 tounes.
Le jour ou il perdra son poste, il pourra toujours se recycler dans un sitcom, ou il jouera comme de coutume le villageois niais ( figure vieillotte mais imposée dans toutes les productions tunisiennes).
Si ce n'était son apparition récente dans l'imaginaire tunisien, il aurait raflé le titre!!!

vendredi 28 décembre 2012

La beaufitude à la Tunisienne: N° 3


Le viragiste: la 3eme marche du podium revient de droit aux viragistes.
Ce prix collectif récompense tout autant leur bêtise, leur manque de compréhension des symboles qu'ils exhibent ( déja vu des crois celtiques et des drapeaux confédérés dans la curva sud) ainsi que leurs tentatives pathétiques de s'attribuer -ès qualité "viragiste"- un role dans la révolution.
Bref, se proclamer révolutionnaire quand on a chanté les louanges de chiboub des années durant, espéré en Belhassen Trabelsi pour  gagner des titres, c'est proprement risible.

jeudi 27 décembre 2012

La beaufitude à la Tunisienne: N° 4


Lotfi Abdelli: Avec son jargon de "weld rba6", ses apparitions dans des productions étrangères ( le cochon de Gaza ...) et ses prises de position "progressistes", il tente de donner le change.
Mais ne nous laissons pas abuser, ce type n'est qu'une pale copie de foued weld amara, l'humour en moins.
Il occupe bien le créneau de la "rebellitude", mais ne produit jamais rien d'innovant, recycle des vannes connues et paraphrase les "comiques de banlieue", sauce Jamel Comedy club.
Bref, il mérite sa place.

mercredi 26 décembre 2012

La beaufitude à la tunisienne, TOP 5

Parce que la fin d'année est propice aux divers classements et aux récompenses individuelles, j'ai sorti mon classement des personnalités les plus emblématiques de la beaufitude à la tunisienne.
Beaufitude étant un néologisme pour désigner ettjoubir.
Ettjoubir n'ayant aucune connotation géographique ou clanique, mais simplement un état d'esprit ou mieux, un way of life.
Bref,  voici mon N° 5


Moncef Ben said: Le mec qui des années durant nous a pourri les reportages sur le Derby, les commentaires à la radio et qui a trôné chez Belmakchouf, alternant les tirades larmoyantes, la lèche pro-Ben ali et les piques xénophobes ( son fammeux, "loussif ki t7eb tetmanyek 3lih ..." en commentant l'altercation patrick kazadi / anis ben chouikha).
Bref, un des acquis les plus précieux de la révolution, est de nous en avoir débarrassés... et rien que pour ça, j'aime mohamed bouazizi!!!


jeudi 20 décembre 2012

"A quoi revent les loups ?", ou comment devient on un djihadiste



Le thème :
"Alger - fin des années 1980.
Parce que les islamistes qui recrutaient dans l'énorme réservoir de jeunes gens vulnérables ont su l'accueillir et lui donner le sentiment que sa vie pouvait avoir un sens ;
parce que la confusion mentale dans laquelle il était plongé l'a conduit à s'opposer à ses parents, à sa famille, à ses amis et à perdre tous ses repères ;
parce que la guerre civile qui a opposé les militaires algériens et les bandes armées islamistes fut d'une violence et d'une sauvagerie incroyables, l'abominable est devenu concevable et il l'a commis. "(4 ème de couverture)


Le roman raconte la lente bascule vers l’intégrisme d’un ragazzo de la casbah d’Alger, vivant de débrouille et de petits métiers, espérant percer dans le cinéma.
Ayant trouvé un boulot de chauffeur – homme à tout faire- chez une famille de la grande bourgeoisie d’Alger, il se retrouve mêlé malgré lui au meurtre d’une adolescente camée aux mains du fils de son patron (une sorte de Imed Trabelsi).
Dégouté, il quitte son travail et se met à fréquenter la mosquée du coin.
Il commence comme coursier pour le compte des imams locaux avant d’être intégré aux cellules d’action terroriste et finir par prendre le maquis et égorger des villageois au petit déj.
Le livre décrit merveilleusement la montée de fièvre islamiste, la vague barbue qui a envahi alger et soumis ses habitants.
Il démonte surtout le mécanisme de recyclage qui sous couvert de religion, permet à des bandits et des psychopathes de trouver dans la révolution islamique un prétexte pour perpétuer leur mode de vie, fait de vol, de violence et de viol.

Bref, un livre indispensable.

Extraits:

 " - Tant que l'Algérien n'aura pas droit à son statut de citoyen à part enitère, tant qu'on le maintiendra au rang de badaud, tant que l'on continuera, juste pour vérifier qu'il est encore en vie, de lui crier : "Circulez, il n'y a rien à voir", nous ne bougerons pas d'ici.
     La cohue se souleva dans un tonnerre de vociférations.
    - Nous n'irons nulle part. Nous resterons ici dans la rue, de jour comme de nuit. Ilspeuvent toujours nous encercler avec leurs épouvantails de CRS, nous provoquer de leurs fusils et de leur armada de pacotille, nous ne bougerons pas d'ici. Nous leurdirons que nous en avons assez de leur cirque, que nous ne marcherons plus dans leurs combines. Nous ne retournerons vaquer à nos occupations que lorsqu'ils auront compris, une fois pour toutes, que nous ne voulons plus d'eux,que nous sommes assez aguerris pour prendre notre destinée en main sans leur assistance. L'ère pécheresse est révolue.Notre terre est devenue sainte. Leur place n'est plus parmi nous. Puisqu'ils refusent d'emprunter les voies du Seigneur, qu'ils aillent donc au diable.
     Le FIS venait de décréter la désobéissance civile . "        p. 92
(...)
     "D'un autre côté, il commençait à prendre goût aux frissons exquis de la clandestinité, aux risques, à la peur qui le tenait en haleine tandis qu'il flirtait avec le péril, et au soulagement quasiement extatique qui, comme une bouffée d'opium, le submergeait de sensations fortes à l'issue de chaque mission.
     Pour la première fois de sa vie, il se découvrait, prenait conscience de son envergure, de son importance, de son utilité en tant que personne, en tant qu'être.
     Il existait enfin.
     Il comptait.
     Il était fier, convaincu qu'il contribuait à quelque ouvrage grandiose, juste et indispensable."  ....                          p. 160


lundi 17 décembre 2012

Le Rat: petit poème pas très philosémite


Un rat sortait de l’Opéra :
Plastron blanc et cravate noire ….
C’était un rat dont tout Paris savait l’histoire.
On disait que pendant l’occupation des chats,
Il avait stocké du gruyère.
Il était décoré pourtant, de mine fière,
Mais de cette fierté incertaine des rats.
Il est rare que ces gens-là
Aient la conscience tranquille …
Portant beau, poil lustré et ras
Ongles faits par les manucures ;
Costumes du meilleur tailleur ;
Dès qu’il sort de l’égout et se fait place en ville
Un rat a voiture
Et chauffeur,
Chevalière d’or, jolies filles.
Cette race toujours inquiète
A besoin pour se rassurer
De s’entourer de beaux objets
L’illusionnant sur sa puissance :
C’est un défaut qui tient au manque de naissance.
Le chauffeur de mon rat, un gros chien du pays,
Décoré d’ailleurs, lui aussi,
Pour avoir combattu les chats héréditaires
Lors de la précédente guerre,
Acceptait ses hauteurs sans lui montrer les dents
Tant le prestige de l’argent
Est, hélas ! puissant chez les bêtes …
« C’est un rat, disait-il, mais c’est un rat honnête.
Il en est. Et la preuve est qu’il est décoré. »
Ah ! mon Dieu que les chiens sont bêtes !...
Pauvres niais abusés, lisant journaux de rats,
Qui ne sauront jamais que ce que rat dira.

Ce soir-là, saluant son maître à la portière,
Le chien ravi lui fit le salut militaire.
Il exultait. La vie lui paraissait plus belle.
Il dit : « Monsieur sait la nouvelle,
Que, pendant que Monsieur écoutait l’opéra,
A donnée la radio ? » - « Qu’importe, dit le rat
Lassé, montant dans son automobile ;
Laissons la radio à un peuple imbécile –
J’ai mes informateurs. » - « Quoi, Monsieur ne sait pas ?
Je crois, Monsieur, qu’il faut, tous deux, qu’on s’y remette
Si on veut faire place nette.
La radio nous annonce une invasion des chats.
Il va falloir tuer tout cha ! »
(Il prononçait à l’auvergnate
Étant chien de Clermont-Ferrand.)
Le rat, entendant
Ces mots, bondit soudain des quatre pattes.
Laissant l’engin de luxe aux portes nickelées,
Dépouillant son plastron, sa pelisse fourrée,
Jetant sa canne et son chapeau
Rat nu, en poil de rat,
Comme au jour de naissance,
Le rat ne fit qu’un bond jusqu’à l’égout voisin
D’où il cria au sot :
« Apprenez, sotte engeance,
Que la race des rats a bien d’autres desseins !
Un rat gras à New York vaut un rat gras à Vienne
Ou à Paris.
Courage, mon ami !
Défendez le pays :
Et lorsque nous aurons enfin
Vaincu la race des félins,
Informez-moi, que je revienne. »

Jean Anouilh



vendredi 14 décembre 2012

sexe, salafistes et printemps arabes: Le docu qui rend féministe



Le reportage répondant au doux nom de "sexe, salafistes et printemps arabes" a été diffusé récemment sur canal+.
Ma connaissance de l'égypte se limitant à Najib ma7foudh, Ala al aswani, al ahly el masri et les feuilletons de mon enfance, j'ai été effaré de voir ce que j'ai vu.
Bien entendu, ce documentaire n'échappe pas aux écueils de tout reportage occidental en pays musulman, notamment la beurettophilie et la caricature des sociétés arabes.
Tout de même, les hordes d'imbéciles en chaleur, se frottant aux femmes dans les transports, leur mettant des doigts en pleine manif, ou même les violant en groupe, c'est atrocement détestable.
Est ce cela la société vertueuse qui vote islamiste à 65% ?
Sont-ce les mêmes personnes qui appellent à la Shariaa ?
Que penserait un tribunal islamique d'un tel comportement?
Et plus terre à terre, se frotter pendant 5 secondes, au milieu d'une dizaine de semblables, à un bout de cul, quel intérêt érotique ? Quelle jouissance ? 
Bref, pour paraphraser mon écrivain fétiche, plutôt que des aides matérielles, il conviendrait de proposer à l'Egypte des minijupes et des bas résille.

A la fin du reportage, à noter une escapade au Bordel de Sousse, ou on peut voir qu’il y’a qd même des putes qui ne ressemblent pas encore à des épaves, et une scène de fin ou 3 filles de la High society se prennent la tête en boite de nuit à propos des Islamistes.
Parmi les 3, Nadia Boussetta, rendue célèbre par Maktoub.
Sans doute son meilleur rôle !!

En résumé, il fallait avoir le cœur bien accroché et mépriser profondément l’AFDT pour ne pas devenir militant féministe à la vue de ce reportage..


Mise à jour
voici les vidéos. ( la première traite de la Tunisie, la seconde de l'Egypte)


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Sexe, Salafistes et Printemps Arabe 2/2 par Artiste-Tunisien /// ///
Sexe, Salafistes et Printemps Arabe 1/2 par Artiste-Tunisien ///