Revigoré par le coup d'état militaire en Egypte, le mouvement tamarrod Tunisie vise désormais les 2 millions de signatures afin de dissoudre la constituante, de déposer le gouvernement en place, de rédiger une constitution d"experts", rien que ça ( et pourquoi pas organiser une open partouze pendant une semaine, histoire de détendre tout le monde)
Bref, voici 5 raisons pour lesquelles, cette initiative, c'est de la merde:
- En démocratie représentative, ce n'est pas la rue qui décide, mais ses représentants. Et ceux là, ont déjà été choisis.
- La légitimité politique, issue des urnes, dépassera toujours celle des "experts juridiques" supposés indépendants des partis politiques. D'autant plus que le choix de ces dits experts se heurtera à l'absence de consensus.
- Dissoudre une assemblée élue démocratiquement n'est jamais une bonne base de départ pour organiser de nouvelles élections libres et transparentes. En effet, comment convaincre les islamistes ( qui sont aussi et surtout, citoyens tunisiens) de renoncer à la violence et de rentrer dans le jeu démocratique, si on essaie de les foutre dehors à chaque fois qu'ils gagnent.
- L'histoire ne repasse pas les plats, mais elle bégaie. 200 000 pendant la guerre civile algérienne. Suite à la suspension du verdict des urnes. Ennahdha d'aujourd'hui n'est pas le FIS d'hier, mais le risque d'affrontements est réél. Il suffit déja de voir ce qui se passe en Egypte.
- On ne rejoue pas un match déjà fini. L'alternance viendra aux prochaines élections. Il n'est pas question de défaire le résultats de celles de Octobre 2011, ce serait un combat d'arrière garde.
Et ce n'est pas en ayant une guerre de retard que nos amis e-révolutionnaires pourront renverser la tendance.
Bref, la branlette intellectuelle, c'est bien. Mais seul dans son coin, c'est encore mieux!!!
Bref, voici 5 raisons pour lesquelles, cette initiative, c'est de la merde:
- En démocratie représentative, ce n'est pas la rue qui décide, mais ses représentants. Et ceux là, ont déjà été choisis.
- La légitimité politique, issue des urnes, dépassera toujours celle des "experts juridiques" supposés indépendants des partis politiques. D'autant plus que le choix de ces dits experts se heurtera à l'absence de consensus.
- Dissoudre une assemblée élue démocratiquement n'est jamais une bonne base de départ pour organiser de nouvelles élections libres et transparentes. En effet, comment convaincre les islamistes ( qui sont aussi et surtout, citoyens tunisiens) de renoncer à la violence et de rentrer dans le jeu démocratique, si on essaie de les foutre dehors à chaque fois qu'ils gagnent.
- L'histoire ne repasse pas les plats, mais elle bégaie. 200 000 pendant la guerre civile algérienne. Suite à la suspension du verdict des urnes. Ennahdha d'aujourd'hui n'est pas le FIS d'hier, mais le risque d'affrontements est réél. Il suffit déja de voir ce qui se passe en Egypte.
- On ne rejoue pas un match déjà fini. L'alternance viendra aux prochaines élections. Il n'est pas question de défaire le résultats de celles de Octobre 2011, ce serait un combat d'arrière garde.
Et ce n'est pas en ayant une guerre de retard que nos amis e-révolutionnaires pourront renverser la tendance.
Bref, la branlette intellectuelle, c'est bien. Mais seul dans son coin, c'est encore mieux!!!
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